[EN] As a volunteer, you will sometimes have to face death. It can be quite tough at the beginning, so here are a few tips to overcome it.
Let’s start with data. In 2022, 34% of the animals we welcomed were released. It is great, knowing that they arrive here with a low percentage of survival. Without the help of all the team, they would die anyway. So it’s a chance to fight death we’re giving them !
There are 2 types of death here. First, the natural deaths. Sometimes, the animals die during the transportation, because of the seriousness of their injury. Or they can die at the center, during the rehabilitation process. Indeed, medicine is based on living individuals. It means that you’ll never be able to predict, cure or understand everything. You must accept that, they are things we can’t fight against. In some cases, the vet can decide to euthanize an animal. The reasons are quite diverse. For example, if a bird has a broken wing that can’t be fixed, it means it won’t be able to fly again. As we won’t be able to release it, there is no point keeping it in captivity, where it will be stressed every day. In its interest, the vet will euthanize it.
Finally, some deaths can help serving the cause. Thanks to our work here in Δράση για την Άγρια Ζωή, we raise awareness against hunting for example, by sharing the atrocious damages these activities have on wildlife. This kind of content, illustrated by the journey of the animal, can help make people change their mind.
To conclude, I’d say that as a volunteer, it is your duty to do your best. But to matter how much effort you put in it, happy endings don’t always depend on it. And keep in mind that you’re fighting death and like in every battle, you don’t always win.
[FR] En tant que volontaire, tu devras parfois affronter la mort. Cela peut être un peu compliqué à gérer au début, alors voici quelques conseils pour y faire face.
Tout d’abord, un peu de statistiques. En 2022, 34% des animaux que nous avons reçu ont été relâchés. C’est un résultat très satisfaisant, compte tenu qu’ils arrivent avec de faibles chances de survie. Ce qui est certain, c’est que sans l’aide de toute l’équipe, ils mourraient. Nous leur donnons ici une chance de vaincre la mort !
Il y a 2 types de décès au centre. D’abord, les morts naturelles. Parfois, les animaux meurent pendant le transport, à cause de la sévérité de leurs blessures. Dans d’autres cas, ils meurent lors du processus de réhabilitation. En effet, la médecine est une science du vivant. Cela signifie que l’on ne sera jamais capable de tout prédire, soigner ou comprendre. Il faut accepter cela, il y a des choses contre lesquels on ne peut pas lutter. Dans d’autres cas, la vétérinaire peut décider d’euthanasier l’animal. Les raisons sont assez diverses. Par exemple, un oiseau dont l’aile cassée n’est pas réparable ne pourra plus jamais voler. Ne pouvant pas le relâcher, le garder en captivité n’a plus de sens. Il y vivrait enfermé et stressé, chaque jour. Dans son intérêt, la vétérinaire l’euthanasiera.
Enfin, certaines morts peuvent servir une cause. Grâce à notre travail ici à Δράση για την Άγρια Ζωή, nous sensibilisons le public contre la chasse par exemple, en partageant les conséquences atroces de cette activité sur la faune sauvage. Ce type de contenu, illustré avec le parcours de l’animal, peut aider à faire changer les mentalités.
En conclusion, je dirais qu’en tant que volontaire, c’est ton devoir de faire de ton mieux. Mais qu’importe la volonté que tu y mettras, la fin ne sera pas toujours celle que tu espères. Essaie de garder en tête que tu combats la mort, et que comme dans chaque bataille, ce n’est pas toujours toi qui l’emporte.